Tag Archives: Planète
Il faut bien avouer que le changement climatique a certains effets qui émeuvent plus que d’autres. La mort de bébés manchots en fait partie. La multiplication des événements météorologiques extrêmes – tempêtes, pluies diluviennes, vagues de chaleur – et le tarissement des sources de nourriture mettent en péril ces oiseaux en Patagonie ainsi qu’en Antarctique. C’est ce triste constat que dressent deux études publiées dans la revue scientifique PLOS ONE mercredi 30 janvier, et reprises assez largement dans les médias, portées par ce mot-clé-à-clics.
« Les manchots savent s’adapter aux changements saisonniers de concentration de la glace de mer mais pas aux événements extrêmes, explique Amélie Lescroël. Les glaciers qui avancent plus vite donnent, par exemple, naissance à des icebergs géants – le plus grand observé étant de 140 km sur 30 km – qui entravent le comportement des oiseaux. Ils ont davantage de mal à plonger pour pêcher du krill et des poissons pour leurs petits, surtout en été, quand les icebergs bloquent l’écoulement normal de la glace. » (…)
Une espèce malaimée et menacée (…)
Pour lire la suite, cliquer ICI
Pour lire la suite, cliquer ICI
Aujourd’hui, les espèces végétales et animales disparaissent à un rythme inquiétant, alors que les changements climatiques s’intensifient, au risque d’entraîner de graves perturbations tant aux écosystèmes qu’à nos sociétés humaines.
Par notre quête avide de biens et de confort, nous épuisons notre planète, oubliant qu’il n’y en aura pas d’autre lorsqu’elle ne pourra plus nous supporter.
Quel cadeau pourriez-vous faire à la Terre cette année ?
Planète Terre : Comment la Terre change sous nos yeux
9 FévLa planète change, et nous en sommes fortement responsables. Si certaines évolutions sont naturelles (comme par exemple les éruptions volcaniques), l’activité humaine, du fait de l’urbanisation galopante, de l’industrialisation polluante ou de la déforestation massive, accélère grandement le changement climatique, n’en déplaisent aux climatosceptiques. C’est ce que montre la NASA américaine dans des séries d’images satellite, World of Change, qui documente comment les terres, les océans, l’atmosphère et le soleil de notre planète évoluent année après année. Un projet tant captivant qu’édifiant.
Le monde se réchauffe de manière constante depuis le début de la révolution industrielle. Cette série de cartes, établies pour chaque décennie, révèle que la température globale moyenne de la Terre a augmenté d’environ 0,8°C depuis 1880. Les deux tiers du réchauffement ont eu lieu depuis 1975, à un rythme d’environ 0,15-0,20° C par décennie. Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il est désormais « extrêmement probable » – c’est-à-dire avec une probabilité supérieure à 95 % – que l’élévation de la température terrestre relevée depuis le milieu du XXe siècle est bel et bien le fait de l’accumulation des gaz à effet de serre d’origine humaine. (…)
Planète Terre : Le changement climatique tue les bébés manchots
1 FévIl faut bien avouer que le changement climatique a certains effets qui émeuvent plus que d’autres. La mort de bébés manchots en fait partie. La multiplication des événements météorologiques extrêmes – tempêtes, pluies diluviennes, vagues de chaleur – et le tarissement des sources de nourriture mettent en péril ces oiseaux en Patagonie ainsi qu’en Antarctique. C’est ce triste constat que dressent deux études publiées dans la revue scientifique PLOS ONE mercredi 30 janvier, et reprises assez largement dans les médias, portées par ce mot-clé-à-clics.
La première décrit comment des chercheurs de l’université de Washington ont suivi pendant vingt-sept ans, entre 1983 et 2010, 3 496 manchots de Magellan, âgés de moins de 3 mois, près de Punta Tombo, en Patagonie, dans le sud de l’Argentine. Quelque 200 000 couples de manchots y résident de septembre à février pour se reproduire.
Les premières causes de mortalité des poussins s’avèrent le manque de nourriture (39 % des décès), en partie lié au changement climatique, suivie de la prédation (9 %). Mais il faut également ajouter les événements climatiques extrêmes qui exposent également les oiseaux (7 %) et les fragilisent d’autant plus.
Deux années durant, les très fortes pluies ont ainsi entraîné des taux de mortalité des bébés de 50 % et 43 %, faute d’avoir, à cet âge, un plumage imperméable. Cette absence de protection leur a aussi été fatale durant des vagues de chaleur en les empêchant de plonger dans l’eau pour se rafraîchir comme le font les adultes. Enfin, les tempêtes ont tué les oiseaux les plus vulnérables (essentiellement entre leurs 9 et 23 jours) et ont limité leur fécondité. Cette mortalité est en hausse et ne peut que s’aggraver, pluies diluviennes et canicules devant être encore plus fréquentes, selon les modèles climatiques.
« On ne peut rien faire pour atténuer les effets néfastes du changement climatique, mais il est possible d’agir pour éviter que la plus grande colonie de manchots de Magellan soit privée de nourriture en créant une réserve marine protégée, où ces oiseaux puissent chercher leur nourriture et élever leurs petits », estime Dee Boersma, professeur de biologie à l’université de Washington.
La seconde étude, menée par Amélie Lescroël du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive en France (CEFE-CNRS), montre que le réchauffement climatique pourrait affecter les sources de nourriture des manchots Adélie, qui nichent en mer de Ross, dans le sud de l’Antarctique, compromettant leur survie.
« Les manchots savent s’adapter aux changements saisonniers de concentration de la glace de mer mais pas aux événements extrêmes, explique Amélie Lescroël. Les glaciers qui avancent plus vite donnent, par exemple, naissance à des icebergs géants – le plus grand observé étant de 140 km sur 30 km – qui entravent le comportement des oiseaux. Ils ont davantage de mal à plonger pour pêcher du krill et des poissons pour leurs petits, surtout en été, quand les icebergs bloquent l’écoulement normal de la glace. » (…)
Sources from Audrey Garric
Planète : L’inexorable fonte de Pine Island, le glacier géant de l’Antarctique
17 JanL’un des plus gros glaciers du monde serait dans une phase de fonte irréversible…
Les effets du réchauffement climatique n’ont pas fini de se faire sentir. Une équipe internationale de chercheurs, pilotée par le Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l’environnement (LGGE) de Grenoble, vient ainsi de démontrer que la fonte du glacier de Pine Island, dans l’Antarctique, est inexorable. Responsable de 20% de la perte totale de l’Antarctique occidental, ce glacier pourrait reculer encore d’une quarantaine de kilomètres à l’horizon des cinquante prochaines années. Les conséquences sur l’élévation du niveau des eaux seront gravissimes : « En relarguant plus de glace vers l’océan, le glacier contribuera trois à cinq fois plus à l’élévation du niveau des mers qu’il le fait actuellement » précise Gaël Durand, chercheur CNRS au LGE et co-auteur de l’étude.
Digues de protection
Quelles conséquences pour la planète ? «Ce n’est pas très réjouissant. D’ici 2100, on s’attend à des élévations du niveau comprises entre 26 et 82 cm», poursuit Gaël Durand. Au-delà de cette date, «les gens qui habitent dans des régions dont l’altitude est proche de la mer, comme New York, Miami, le delta du Nil ou encore les Pays-Bas pourraient être touchés si le niveau de la mer augmente d’1 mètre par siècle. Il faudra construire et relever des digues ». En revanche, ailleurs, la menace est plus proche : « Plus le territoire a une altitude peu élevée, plus il sera impacté. Pour certaines iles du pacifiques, quelques dizaines de centimètres peuvent représenter un danger majeur.
En France, la première région impactée par l’élévation du niveau des mers serait vraisemblablement la Camargue. Il faut d’ores et déjà se poser des questions sur la protection ou la migration des populations » conseille le chercheur. (…)
Sources from Souhir Bousbih
Monde : Les déchets électroniques vont augmenter d’un tiers d’ici à 2017
16 DécLes déchets électriques et électroniques générés chaque année dans le monde devraient augmenter de 33% d’ici à 2017, pour atteindre chaque année une montagne lourde de 65,4 millions de tonnes –soit près de 200 fois l’Empire State Building–, selon un rapport chapeauté par l’ONU publié dimanche.
« D’ici à 2017, en une année, tous les réfrigérateurs, téléviseurs, téléphones mobiles, ordinateurs, écrans, jouets électroniques et tous les autres produits en fin de vie avec une batterie ou un fil électrique représenteraient une file de camions de 40 tonnes faisant la longueur des trois quarts de l’Equateur », avertit cette étude.
Soit l’équivalent également « du poids de presque 200 Empire State Building ou de 11 fois la Grande Pyramide de Gizeh », selon l’Initiative pour résoudre le problème des déchets (« Solving the E-Waste Problem », StEp), un partenariat d’organisations onusiennes, d’industriels, de gouvernements, d’ONG et de scientifiques.
(more…)
Une manière de voir la générosité des pays riches envers les pays africains: leur « donner » les technologie sont ils manquent et que nous n’utilisons plus, même si ceux si se résument à des déchets…
Commentaires récents