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Europe : OGM – CULTURE DU MAÏS TC1507 AUTORISÉE PAR BRUXELLES ;o(

13 Fév
OGM - Culture du maïs TC1507 autorisée par Bruxelles 
Titre initial :
OGM – Culture du maïs TC1507 : 19 États européens sur 28 votent contre, mais elle pourra quand même être autorisée
 Aujourd’hui, 11 février 2014, les États membres n’ont pas réussi à dégager une majorité (qualifiée) pour autoriser ou refuser l’autorisation de mise en culture du maïs OGM TC1507 de Pioneer. La Commission européenne avait déposé une demande d’autorisation de ce maïs à la culture début novembre 2013. Malgré l’avis négatif du Parlement européen et le vote « contre » de 19 États membres, la Commission européenne est donc en position d’autoriser ce maïs, quand bon lui semble…
Cela faisait plusieurs semaines que les États membres discutaient entre eux sur cette demande d’autorisation. Tout d’abord sur la procédure de vote en elle-même, puis sur la nature du vote proprement dit. La France s’est rapidement prononcée contre l’autorisation, et a été ainsi fer de lance auprès des autres États membres pour tenter de décrocher un refus d’autorisation… Et cela jusqu’au dernier moment, espérant notamment rallier l’Allemagne… en vain. Mais, comme pour toutes les autres demandes d’autorisation qui leur ont été adressées, les États membres réunis au sein du Conseil des Affaires générales n’ont pas réussi à trouver un accord. (…)
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Sources from Eric MEUNIER, publié par infogm.org et relayé par SOS-planete
 Note de Jacques : que nous reste-t-il quand la démocratie est bafouée ?
Notes d’Administrateur : Le lobby des OGM est toujours d’une efficacité redoutable. La véritable face cachée de la démocratie.

Europe : l’Allemagne lâche la France et va permettre la culture d’un nouvel OGM…

8 Fév

Img/alterinfo.net
Bruxelles – Un nouvel OGM, le maïs TC1507 du groupe américain Pionneer, devrait être autorisé à la culture dans l’UE la semaine prochaine grâce à l’abstention de l’Allemagne, car cette position équivaut à un accord, ont indiqué mercredi à l’AFP plusieurs sources européennes.
«L’Allemagne est en train de passer du contre (l’autorisation de culture) à l’abstention», ont confié deux sources proches du dossier.
Les ministres de l’UE chargés des Affaires européennes doivent se prononcer sur la mise en culture de cet OGM lors d’une réunion à Bruxelles mardi prochain.
Si le gouvernement allemand s’abstient lors de ce vote cela équivaudra à donner un accord à la demande d’autorisation de culture. «Si aucune majorité qualifiée n’est réunie contre la demande, parce qu’un Etat s’abstient, alors elle sera automatiquement approuvée», a expliqué Tonio Borg dans un entretien diffusé par Vieuws, un média internet spécialisé dans les affaires européennes.
La France hostile à une autorisation de culture de cet OGM comptait sur le soutien de Berlin.
Selon un négociateur européen, l’Allemagne s’était ralliée dans un premier temps au camp français, laissant pour la première fois entrevoir la possibilité d’un rejet d’autorisation.
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France : OGM, la DGCCRF refuse de communiquer les détails d’une enquête, Inf’OGM saisit la CADA

6 Fév
Inf'OGM

© Inconnu
En novembre 2013, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) annonçait les résultats d’une de ses enquêtes, concernant d’une part des aliments contaminés par des plantes génétiquement modifiées (PGM) non autorisées ; et d’autre part, des aliments non correctement étiquetés [1]. Mais aucune précision sur les produits concernés. Inf’OGM a donc demandé à la DGCCRF la communication des résultats détaillés de cette enquête. Refus de celle-ci, car de tels documents ne seraient pas communicables du fait de « leur caractère judiciaire », c’est-à-dire susceptibles d’être à l’origine de poursuites au vu des infractions constatées.
Cette réponse n’a pas satisfait Inf’OGM compte tenu de l’importance de ces informations. Les consommateurs n’ont-ils pas le droit d’être pleinement informés des produits qui contiennent des OGM alors même que ceux-ci n’ont pas reçu d’autorisation ni même été évalués ? Même retirés du marché, ces produits ont pu être achetés et consommés avant l’enquête.
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Monde : GENTECH-NEWS 295/2014

5 Fév
Gentech-News 295/2014 
Les nouvelles créations du laboratoire de génétique
S’agissant des nouvelles plantes que l’industrie du génie génétique développe actuellement, elles possèdent une toute nouvelle qualité, notamment en ce qui concerne les risques pour l’être humain et l’environnement, annonce Christoph Then à Berlin lors de la présentation d’un état des lieux sur les plantes transgéniques. (taz, 24.01.2014)
Chine : découverte de contrebande de semences génétiquement modifiées
L’importation illégale de semences génétiquement modifiées devient un problème croissant pour la Chine. La police chinoise a arrêté plusieurs personnes impliquées dans la contrebande de plus de 50 tonnes de semences génétiquement modifiées en provenance de Thaïlande et Hongkong. (South China Morning Post, 06.01.2014)
Philippines : le riz doré soulève l’inquiétude au sein de la population
En s’appuyant sur une campagne de RP, des promoteurs du génie génétique font actuellement de la publicité dans toute l’Europe pour le «riz doré». Sans prendre en considération les besoins des pays concernés, écrit le militant philippin Daniel Ocampo. (The Ecologist, 06.01.2014)
Allemagne : 30.000 protestataires contre l’agriculture industrielle
A l’occasion de la «Semaine verte internationale», 30.000 personnes ont protesté contre l’industrialisation croissante de l’agriculture. Elles exigent un changement d’orientation de la politique agricole en faveur de la promotion et de la protection d’une production paysanne petite et locale. (euractiv.com, 21.1.14)
Afrique : 10 nouvelles variétés de maïs résistantes à la sécheresse sans génie génétique
Des chercheurs africains en biologie des plantes ont développé 10 nouvelles variétés de maïs cultivées de manière traditionnelle. Celles-ci sont plus résistantes aux périodes de sécheresse en augmentation constante qui affligent de plus en plus la région. En juillet 2014 déjà, les agriculteurs seront en mesure d’obtenir les premières semences. (The East African, 4.1.14)
Les Gentech-news sont rédigées par Paul Scherer, SAG. Une vue d’ensemble de toutes les informations, les références ainsi que tous les articles de fond peuvent être consultés sur notre page d’accueil : Gentech-news
Les éditions 1- 293 sont toujours disponibles sur la page d’accueil du «Blauen-Institut»
Auteur : Paul Scherer
Source : www.blauen-institut.ch
Article relayé par : jacques

Australie : OGM, la bataille d’un agriculteur australien contre Monsanto

1 Fév
Encore un procès qui inquiète les fabricants d’OGM. Le 10 février prochain, la Cour suprême d’Australie Occidentale examinera la plainte de Steve Marsh, un éleveur de moutons bio ayant perdu sa certification suite à la contamination de ses champs par du colza génétiquement modifié. L’enjeu, défendre son droit à cultiver sans OGM et obtenir réparation des préjudices économiques.
Le colza incriminé, breveté par la firme Monsanto, a été autorisé à la culture par le gouvernement local en 2010. Cette année-là, Michael Baxter, le voisin de Steve Marsh, décide d’en semer. Quelques mois plus tard, de forts vents dispersent des plants de colza coupés mis à sécher. Deux tiers de la surface cultivable de Steve Marsh sont contaminés, soit 325 hectares. Steve perd son label bio sur 70 % de son exploitation et ne peut pas se retourner contre Monsanto. « La firme se protège en faisant signer un contrat à tous les agriculteurs qui achètent ses semences génétiquement modifiées, explique Rachel Dujardin de Safe Food Foundation. En cas de contamination génétique, la multinationale semencière n’est pas responsable ».
L’impossible coexistence ?
L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais Steve Marsh a décidé de poursuivre son voisin en justice pour obtenir réparation. « Si Steve gagne, cela créera un précédent qui aidera les agriculteurs à travers le monde dans leur bataille pour rester exempts d’OGM », précise Rachel Dujardin. Le procès devrait inévitablement poser la question de la coexistence entre des cultures OGM et non-OGM. Dans le cas présent, les précautions prises par Michael Baxter n’ont pas suffi à empêcher la contamination. Ce dernier avait en effet laissé une zone tampon de 5 mètres entre ses parcelles cultivées en colza transgénique et les autres, comme le stipule la loi en vigueur dans l’Etat de l’Australie Occidentale, rapporte l’association Inf’Ogm.
Le seuil de contamination toléré pourrait lui aussi être débattu. Le label bio australien, délivré par la National Association of Sustainable Agriculture Australia (NASAA), ne tolère par exemple aucune présence d’OGM dans les cultures biologiques (0 %). L’Europe est plus souple en la matière. Le règlement Européen 834/2007, en charge de définir le label Biologique européen depuis janvier 2009, autorise un seuil de 0,9 % de présence fortuite d’OGM dans les produits biologiques. Quelle que soit l’issue du procès, Monsanto a d’ores et déjà apporté son soutien à l’agriculteur accusé de contamination et lui a proposé de payer ses frais de justice. Steve Marsh bénéficie pour sa part du soutien de la Safe Food Foundation qui coordonne la mobilisation. (…)
Sources from Sophie Chapelle

Etats-Unis : Qui veut manger une pomme OGM ?

18 Jan
Qui veut manger des pommes génétiquement modifiées ? C’est peu ou prou la question qui, aux États-Unis, est posée au public, lequel a jusqu’au 30 janvier pour donner son avis sur une nouvelle plante transgénique proposée à la consommation humaine, en l’occurrence la pomme. Le ministère de l’agriculture américain (USDA) est, en effet, en train d’étudier la mise sur le marché de deux variétés concoctées par la société de biotechnologie canadienne Okanagan Specialty Fruits (OSF) : une Golden et une Granny Smith. Prévues pour être commercialisées sous la marque Arctic Apples, ces pommes OGM n’ont pas quelque chose de plus par rapport aux autres, mais quelque chose de moins : elles ne brunissent pas.
S’il vous a déjà pris l’idée de préparer une salade de fruits à l’avance en y mettant des pommes coupées en dés, vous avez dû le regretter au vu du résultat esthétiquement calamiteux que vous avez constaté en la servant : la chair des fruits avait viré au marronnasse, comme si elle avait rouillé. Même chose s’il vous est arrivé de croquer dans une pomme et de la laisser quelques minutes pour faire autre chose. En revenant à votre fruit, vous avez constaté qu’aux endroits mordus des marques couleur caramel étaient apparues.
Pour comprendre ce qui se produit, un petit détour par la chimie est nécessaire. Lorsque la pomme est meurtrie, que ce soit par un choc, par la lame du couteau ou par vos dents, les parois des cellules endommagées se brisent, ce qui libère les composés phénoliques contenus à l’intérieur. Dans la cellule se trouve également une enzyme, la polyphénoloxydase (PPO). Un troisième élément intervient : l’oxygène de l’air. A son contact, et avec l’aide de la PPO, les composés phénoliques s’oxydent et se transforment… en pigments, d’où la couleur brune obtenue. Les chimistes ont d’ailleurs nommé la réaction « brunissement enzymatique ». Pour l’empêcher ou la ralentir, plusieurs parades sont connues. Pour la salade de fruits, on conseille ainsi le jus de citron (l’acide ascorbique qu’il contient ayant des propriétés antioxydantes) et la conservation au réfrigérateur, qui ralentit le processus. Pour les préparations plus industrielles de fruits coupés, d’autres solutions existent : le stockage sous azote, qui élimine l’oxygène, ou l’ajout de conservateurs.
Et il y a désormais la réponse OGM, qui consiste à empêcher le brunissement en supprimant un de ses acteurs. Une solution aussi simple que radicale. Comme il serait stupide d’enlever les composés phénoliques – car, non contents de protéger le fruit des attaques des ravageurs, ces composés lui confèrent arôme et goût –, les chercheurs d’OSF ont pris la PPO pour cible. Même si le génome complet de la pomme n’a été publié qu’en 2010, les scientifiques connaissaient depuis plusieurs années les quatre gènes responsables de la production de cette enzyme. OSF a choisi non pas de retirer ces gènes mais de les réduire au silence en les empêchant de s’exprimer.
Il peut sembler disproportionné de créer un organisme génétiquement modifié pour des raisons d’esthétique, mais OSF a mis au point un argumentaire bien rodé, en deux points, pour justifier la mise sur le marché de ses pommes OGM. Un aspect économique d’abord, car des fruits qui ne brunissent pas après un choc n’ont plus ces marques qui empêchent leur commercialisation et envoient des tonnes de fruits au rebut. Et un aspect diététique ensuite avec la fin de l’effet « beurk » dû à la décoloration des pommes, effet qui détournerait des fruits nombre de consommateurs, notamment les plus jeunes.
Une première consultation du public a eu lieu en 2012. Sont notamment apparues des inquiétudes sur la santé humaine et sur l’environnement. Le ministère de l’agriculture américain les a écartées en affirmant, d’après l’analyse qu’il avait faite des documents fournis par OSF, que les pommes transgéniques en question ne présentaient aucun danger de ce point de vue, sans doute parce que ces fruits, contrairement à d’autres OGM, ne produisent pas de nouvelle protéine. Les producteurs de pommes américains se sont aussi manifestés en disant craindre la pollinisation accidentelle de leurs arbres. L’argument n’est pas de très bonne foi étant donné que l’essentiel des pommiers sont obtenus par greffage (qui est une forme de clonage) et non pas en plantant des graines. Il est donc assez probable que, malgré les nombreuses réticences exprimées, les pommes d’OSF obtiennent leur autorisation de l’USDA.
Ce dernier n’a, en revanche, pas donné de réponse à une question posée lors de la première consultation publique : en réduisant la PPO au silence, ne risque-t-on pas de provoquer une réduction des défenses naturelles de la plante vis-à-vis des maladies ou des insectes ravageurs. Après tout, la PPO et le brunissement enzymatique qu’elle provoque n’ont-ils pas un rôle biologique que l’on oublierait dans l’affaire ? C’est OSF qui a répondu en expliquant deux choses : primo qu’aucun affaiblissement des défenses végétales n’avait été noté sur les essais effectués depuis des années et secundo que, si la PPO joue bien un rôle défensif chez la tomate, ce n’est pas le cas pour la pomme. Dans ce fruit, l’enzyme ne serait qu’un fossile, l’héritage « inutile » d’un lointain ancêtre végétal. (…)
Sources from Pierre Barthélémy

France : Maïs OGM, des militants occupent une usine de Monsanto

17 Jan
Une centaine de faucheurs volontaires occupent depuis 15h30 ce 17 janvier l’usine du groupe Monsanto à Trèbes (Languedoc-Roussillon). Selon les informations recueillies, une partie des militants sont sur les grues, d’autres se sont enchainés sur les toits. « Nous ne sortirons que lorsque le gouvernement nous aura assuré d’un nouveau moratoire sur le maïs OGM Mon810 », a déclaré Pascal Pavie, joint au téléphone par Basta !.
Le Conseil d’Etat a invalidé le 1er août dernier l’interdiction française de ce maïs, estimant que la France « n’avait pas apporté la preuve de l’urgence et d’une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement », rappelle l’association Inf’Ogm. Le lendemain de cette décision, les ministres de l’Agriculture et de l’Environnement s’étaient engagés à « maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM, afin de prévenir les risques environnementaux et économiques pour les autres cultures et l’apiculture », d’ici aux prochains semis. Mais « la saison des semis de maïs commence dans deux mois et aucun nouveau moratoire n’a été pris, poursuit Pascal Pavie. Nous craignons que les commandes de semences ne soient passées et que l’on nous mette devant le fait accompli. »
Le lieu choisi pour cette action est symbolique : Monsanto est le fabricant du maïs Mon810, et l’usine de Trèbes est l’un des plus grands sites d’Europe de production et de conditionnement des semences de maïs et de colza. Sur place, des faucheurs volontaires, des désobéissants, des militants de la Confédération paysanne et de la fédération Nature et progrès, assurent être prêts à passer la nuit sur place, sans violence, jusqu’à obtenir du gouvernement l’assurance d’un nouveau moratoire.
A lire, notre dossier sur le maïs OGM Mon810.
[Mise à jour] Les occupants ont été délogés par les gendarmes durant la nuit du 17 au 18 janvier.
Sources from Sophie Chapelle

Etats-Unis : les mauvaises herbes envahissent les champs d’OGM

15 Jan
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© LP / Louise Colcombet

Plusieurs études constatent un lien entre la production d’OGM et le développement croissant de « super mauvaises herbes » aux Etats-Unis. L’industrie des semences transgénique refuse toute responsabilité dans ce phénomène.

Après les mauvaises herbes, les «super mauvaises herbes». Les agriculteurs américains font face à la prolifération de ces végétaux devenus résistants aux herbicides. La faute aux organismes génétiquement modifiés (OGM) selon certains militants et chercheurs, ce que contestent les semenciers. Si ce phénomène de prolifération d’herbes ultra-résistantes, appelées «superweeds», est reconnu par tous, les points de vues s’opposent sur son origine.
Selon une étude publiée en septembredans le magazine Science, «les États-Unis se dirigent vers une crise» car «dans certaines régions du pays les mauvaises herbes résistantes à l’herbicide le plus populaire au monde, le glyphosate, poussent maintenant dans la grande majorité des champs de soja, coton, et maïs». Ces cultures sont à 90% à base de graines OGM aux États-Unis.
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Monde : DES SCIENTIFIQUES DONNENT L’ALERTE, LES HOMMES POLITIQUES RESTENT SOURDS

25 Déc
Des scientifiques donnent l'alerte, les hommes politiques restent sourds
Titre initial :
140 chercheurs défendent le prof Séralini et ses thèses sur la toxicité des OGM
Pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire, il convient de rappeler que le 19 septembre dernier, le professeur Gilles-Eric Séralini publie des résultats chocs sur la toxicité d’un maïs OGM et du pesticide Round up utilisé en association. Des photos avec des rats ayant développé d’importantes tumeurs sont diffusées dans toute la presse. La réaction ne tarde pas : le 20 septembre, soit le lendemain, des scientifiques s’élèvent contre la manière dont ont été faites les expériences.
Tout dernièrement, soit le 14 novembre, dans une lettre ouverte intitulée «Science et conscience» publiée sur le Monde.fr, 140 scientifiques s’insurgent contre les critiques de l’étude et défendent le professeur Séralini. Voici ce qu’ils disent :
« D’une part, les scientifiques qui se sont exprimés sur ce sujet l’ont fait en leur nom propre et ne peuvent prétendre représenter la communauté scientifique dans son ensemble. Le fait qu’un groupe d’une douzaine de personnes,prétendant représenter six académies, ait décidé d’un communiqué commun sans débat est contraire au fonctionnement normal de ces institutions et interroge sur la vision de la science et de la technologie »
Ces chercheurs sont issus de plusieurs instituts de recherche français sérieux comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Ils veulent que les risques liés aux technologies soient pris en compte et mettent en doute la déontologie scientifique de ceux qui ont très rapidement critiqué l’étude de Séralini.
« Disqualifier le protocole suivi dans le cadre de cette étude revient à disqualifier du même coup les données ayant fondé les décisions d’acceptation des OGM par les experts. Il est remarquable de voir ces mêmes experts accepter (même s’ils le critiquent parfois) un protocole expérimental quand il donne des résultats qui vont dans le sens de l’acceptation d’une technique et le démolir aussi ardemment quand les résultats vont dans le sens opposé ».
Ces scientifiques ajoutent : « Nous sommes profondément choqués de l’image de notre communauté que cette polémique donne aux citoyens. L’expertise des risques pour la santé humaine ou l’environnement est une activité difficile qui doit faire face à de nombreuses incertitudes. Beaucoup des menaces qui pèsent sur notre planète ont été révélées par des scientifiques isolés puis confirmées par des études nombreuses venues de la communauté scientifique. »
Ce débat sur les OGM me rappelle celui sur le nucléaire. Il y a tellement d’intérêts financiers en jeu qu’il est difficile d’obtenir des informations scientifiques fiables et il y aura toujours des chercheurs pour venir défendre l’indéfendable.  (…)
Sources from Isabelle Chevalley, publié par tdg.ch et relayé par SOS-planete 
Note de Jacques : il fut un temps où les hommes de sciences étaient respectés. Leurs travaux, une fois reconnus par un comité de lecture, paraissaient dans des revues scientifiques au-dessus de tout soupçon. Ils étaient parfois récompensés par un prix Nobel lorsque leur travail représentait une avancée scientifique majeure. Cette pratique est toujours d’actualité mais les événements prennent une tournure dramatique et insupportable.
La science n’est plus la science et nous ne pouvons plus avoir confiance en ses représentants.
Pour preuve, Monsanto s’est quasiment attribué le prix mondial de l’alimentation
Les agences de santé et de l’alimentation sont complètement anesthésiées par les lobbies du médicament et de l’agro-alimentaire, au point de laisser circuler des substances nocives pour l’humanité entière.
Les courageux qui se sont attaqués aux laboratoires pharmaceutiques ont vécu les pires moments de leur vie. Bizarrement, les labos sont toujours sûrs d’eux-mêmes, détiennent la vérité et ne supportent pas d’être contrariés.
Les faits démontrant que les intérêts financiers passent avant la vérité scientifique ne manquent pas. Le dernier en date concerne l’étude du Professeur Gilles-Eric Séralini sur les OGM et le Roundup.

France : Fêtes de fin d’année, vous reprendrez bien un peu… d’OGM ?

24 Déc
Vos petits plats finissent doucement de mitonner et vous apportez la dernière touche à votre décoration… Avez-vous bien pensé à tout ? Votre menu de fêtes ne contiendrait-il pas des OGM ? Inf’OGM vous aide à y voir plus clair. Pour commencer, rappelons que tout produit qui contient des OGM doit être étiqueté comme tel. Mais cette règle connaît des exceptions : il n’y a aucune obligation à étiqueter les produits issus d’animaux nourris aux OGM, les OGM utilisés au menu d’un restaurant ou encore les OGM « cachés », c’est-à-dire issus de manipulations génétiques (mutagenèse dirigée, cisgenèse…) qui ne rentrent pas dans le champ d’application de la réglementation européenne sur les OGM. En revanche, depuis 2012, les produits qui respectent certaines conditions peuvent être étiquetés comme étant « sans OGM ». Inf’OGM ne fait pas la promotion de certaines pratiques agricoles (comme le gavage ou le chaponnage), mais souhaite réfléchir à la question des OGM à travers un menu traditionnel de fêtes, tel que beaucoup de Français l’envisagent.
Vous pouvez cliquer directement sur chaque plat du menu…

Huîtres de Quatre Saisons
Modifiée chromosomiquement en laboratoire en 1997 par l’Institut public français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), et commercialisée en 2000, l’huître de Quatre Saisons est triploïde – elle possède trois paires de chromosomes – et, en théorie, stérile. Actuellement, elle représente environ 30% des huîtres vendues en France, sans étiquetage spécifique, ni évaluation sérieuse. Les Biocoop, notamment, refusent cette huître dans leur rayon. Son avantage : plus productive et disponible toute l’année alors que les huîtres naturelles sont vendues de septembre à décembre. Inconvénient : les ostréiculteurs sont plus dépendants des écloseries et, d’après l’Inra, si quelques huîtres tétraploïdes (nécessaires pour fabriquer des huîtres triploïdes) s’échappaient des écloseries, cela entraînerait « en une dizaine de générations, le basculement vers une population exclusivement tétraploïde ». Actuellement, de nombreux ostréiculteurs se plaignent d’un taux de mortalité anormalement élevé pour les huîtres triploïdes.
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