L’Australie doit décider si elle autorise le déversement de plusieurs mètres cubes de boue sur le site de la Grande Barrière de Corail, afin de permettre l’extension d’un port à charbon.
L’agence de surveillance de la Grande Barrière de Corail de l’Australie devrait décider d’ici vendredi si elle veut permettre à des millions de mètres cubes de boue d’être rejetés près du récif fragile pour créer le plus grand port à charbon au monde et débloquer des projets de 28 milliards de dollars.
Un permis de déversement autoriserait une grande expansion du port d’Abbot Point par deux compagnies indiennes et à l’entreprise minière australienne Gina Rinehart, qui cumulées pourraient développer des projets de charbon de 16 milliards de dollars dans le Bassin de Galilée.
Le Bassin de Galilée pourrait doubler les exportations de charbon thermique de l’Australie et lui faire dépasser l’Indonésie comme le principal exportateur mondial de charbon, alimentant les centrales électriques et les aciéries de la Chine.
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Australie : charbon ou grande barrière de corail ?
4 FévAustralie : OGM, la bataille d’un agriculteur australien contre Monsanto
1 FévEncore un procès qui inquiète les fabricants d’OGM. Le 10 février prochain, la Cour suprême d’Australie Occidentale examinera la plainte de Steve Marsh, un éleveur de moutons bio ayant perdu sa certification suite à la contamination de ses champs par du colza génétiquement modifié. L’enjeu, défendre son droit à cultiver sans OGM et obtenir réparation des préjudices économiques.
Le colza incriminé, breveté par la firme Monsanto, a été autorisé à la culture par le gouvernement local en 2010. Cette année-là, Michael Baxter, le voisin de Steve Marsh, décide d’en semer. Quelques mois plus tard, de forts vents dispersent des plants de colza coupés mis à sécher. Deux tiers de la surface cultivable de Steve Marsh sont contaminés, soit 325 hectares. Steve perd son label bio sur 70 % de son exploitation et ne peut pas se retourner contre Monsanto. « La firme se protège en faisant signer un contrat à tous les agriculteurs qui achètent ses semences génétiquement modifiées, explique Rachel Dujardin de Safe Food Foundation. En cas de contamination génétique, la multinationale semencière n’est pas responsable ».
L’impossible coexistence ?
L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais Steve Marsh a décidé de poursuivre son voisin en justice pour obtenir réparation. « Si Steve gagne, cela créera un précédent qui aidera les agriculteurs à travers le monde dans leur bataille pour rester exempts d’OGM », précise Rachel Dujardin. Le procès devrait inévitablement poser la question de la coexistence entre des cultures OGM et non-OGM. Dans le cas présent, les précautions prises par Michael Baxter n’ont pas suffi à empêcher la contamination. Ce dernier avait en effet laissé une zone tampon de 5 mètres entre ses parcelles cultivées en colza transgénique et les autres, comme le stipule la loi en vigueur dans l’Etat de l’Australie Occidentale, rapporte l’association Inf’Ogm.
Le seuil de contamination toléré pourrait lui aussi être débattu. Le label bio australien, délivré par la National Association of Sustainable Agriculture Australia (NASAA), ne tolère par exemple aucune présence d’OGM dans les cultures biologiques (0 %). L’Europe est plus souple en la matière. Le règlement Européen 834/2007, en charge de définir le label Biologique européen depuis janvier 2009, autorise un seuil de 0,9 % de présence fortuite d’OGM dans les produits biologiques. Quelle que soit l’issue du procès, Monsanto a d’ores et déjà apporté son soutien à l’agriculteur accusé de contamination et lui a proposé de payer ses frais de justice. Steve Marsh bénéficie pour sa part du soutien de la Safe Food Foundation qui coordonne la mobilisation. (…)
Sources from Sophie Chapelle
Australie : Pluie de chauves-souris mortes
11 Jan
La scène était digne du pire des cauchemars. Environ 100.000 chauves-souris ont été retrouvées mortes sur le sol australien, dans l’état du Queensland, dans l’est du pays. Le mystère de cette hécatombe, aux inquiétantes conséquences sanitaires, a été résolu depuis.
Ce ne sont pas moins de 25 colonies géantes de « renards volants », des chauves-souris de la famille des pteroptus qui ont été frappées par un mal mystérieux dans la région de Brisbane. Par milliers, leurs cadavres ont jonché le sol de la région, dégageant rapidement une infecte odeur de putréfaction.
Les autorités locales se sont inquiétées rapidement des conséquences sanitaires de ce phénomène.
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Australie : REQUINS, L’AUSTRALIE OCCIDENTALE MONTRE LES DENTS
3 JanLes requins qui s’approcheront à moins d’un kilomètre des côtes seront abattus dans les quatre prochains mois.
Plus précisément, la population visée est celle des grands requins blancs, des requins-tigres et des requins-bouledogues de plus de trois mètres. Ils se prendront dans les filets et ce sont les marins-pêcheurs qui procèderont à l’abattage.
C’est la mesure principale du plan présenté par Colin Barnett, le Premier ministre de l’Etat, en début de semaine dernière, pour enrayer la recrudescence des attaques mortelles de requins. En Australie Occidentale, sept personnes sont en effet mortes sous les dents de requins en l’espace de trois ans. Mais certaines espèces, comme les grands requins blancs, sont protégées en Australie.Ce plan anti-requins provoque donc la résistance des défenseurs de la faune. Ils annoncent qu’ils saboteront toute opération de capture et d’abattage des grands poissons. On écoute Ross Weir, le fondateur de l’association des Australiens de l’Ouest pour la sauvegarde des requins : « Nous incitons tous les Australiens comme nous révoltés par ces mesures, à monter sur leur bateau jusqu’au nouveau filet protecteur à 1 kilomètre des côtes, et à jeter l’ancre à 50 mètres des bateaux des pêcheurs occupés à tirer sur les requins, pour les filmer. »Mais cette opération bénigne en apparence violerait le code de la pêche d’Australie Occidentale. Les défenseurs des requins pourraient écoper d’une amende de 25 000 dollars et/ou 12 mois maximum de prison. Le Premier ministre Colin Barnett a réitéré ses mises en garde : « S’ils troublent l’opération d’abattage, ils seront poursuivis en justice. Nous ne voulons pas que le public s’approche de ce genre de scènes, ça pourrait être dangereux. » Tony Cappelluti, le directeur du Département de la Pêche d’Australie Occidentale, met lui aussi en garde les défenseurs des requins : « Le Département des Transports a pour mission de surveiller les filets protecteurs, et d’empêcher toute personne de s’approcher de ces installations. » Des menaces qui n’impressionnent guère Ross Weir, bien conscient de l’illégalité de ce qu’il promeut : « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher le massacre des requins et documenter, filmer, ce qui se passe au niveau des filets. » De toute façon le défenseur des requins n’envisage pas de recourir à des méthodes plus musclées que l’enregistrement des scènes d’abattage : « Notre but ultime est de convaincre le gouvernement de l’Etat d’abandonner l’abattage. Il y a des alternatives au massacre, par l’éducation des surfeurs et nageurs, la recherche et la prévention. C’est la seule méthode qui fonctionne pour faire baisser le nombre d’attaques de requins. » Certes mais les requins ont tué 7 personnes en trois ans et une majorité d’Australiens d’Australie Occidentale soutiennent l’abattage si nécessaire.
La réponse de Ross Weir:
« Certes, mais il faut dire une bonne fois pour toutes que ce sont les humains qui vont dans l’océan, ce sont eux qui envahissent le domaine des requins, et pas le contraire. » Ross Weir, de l’association des Australiens de l’Ouest pour la sauvegarde des requins, répondait aux questions de Caitlyn Gribbin sur l’ABC. (…)
Sources from Caroline Lafargue, publié par radioaustralia.net.au et relayé par SOS-planete
Australie : Un million de litres d’un liquide radioactif ont été déversé dans le nord de l’Australie
8 Déc![]()
Corbis / RT / Flickr / Parcs Australie
Il y a eut un déversement de plus d’un million de litres d’un liquide radioactif issu d’une mine d’uranium dans le nord de l’Australie, suivant ce qui a été déclaré aux médias du pays.
Il s’agit d’une substance « composée de poussières d’uranium et d’acide» explique le porte-parole de la société propriétaire de la mine, l’Energy Resources of Australia (ERA). La substance a été déversée d’une cuve de traitement située à environ 230 km de la ville de Darwin. L’ accident a été découvert tôt ce samedi matin et le personnel a commencé à être évacuer.
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