Archive | janvier, 2013

France : « La corruption en France, la République en danger », un livre de Gilles Gaetner

31 Jan
Pourrait-on remplir 500 pages en évoquant les affaires de corruption (celles concernant nos élus et hauts fonctionnaires) qui gangrènent la France  ? Malheureusement, la réponse est : oui. Elle a pour titre : La corruption en France, La République en danger de Gilles GAETNER chez François Bourin, éditeur.
Les procédés des contrevenants sont tellement variés et ingénieux que la lecture n’en est ni répétitive ni fastidieuse et que l’effet de suspense ne faiblit pas un instant. Et cela bien que l’on ait déjà lu dans la presse les grandes lignes des affaires évoquées.
En outre, l’auteur a choisi de présenter son ouvrage sous forme de dictionnaire. De telle sorte que l’on peut aller d’entrée en entrée, en fonction de l’intérêt que l’on porte à tel ou tel élu, tel ou tel haut fonctionnaire.
Peu édifiant, cependant, de trouver son maire, son député, son sénateur, son Président de Conseil Général ou Régional ou encore l’ancien procureur du tribunal de Grande Instance de son district, en compagnie des fossoyeurs de la République.
Consternant d’apprendre que la gourmandise est un des péchés capitaux de …la République, que les voyages sous les tropiques suscitent de nombreuses (et assurément studieuses) vocations et que l’addiction à l’argent présente les mêmes effets que celles à d’autres produits.
Vertigineux de découvrir la porosité de la frontière entre politique et grand banditisme.
L’objectif de l’auteur est de comprendre, expliquer et informer (et non d’accuser), face à la recrudescence des affaires dans les secteurs généralement exposés (grande distribution, BTP, magistrature, avocats, notariat, administrateurs judiciaires). Mais aussi dans des domaines qui, jusqu’à des dates encore récentes, étaient restés relativement à l’abri du phénomène (enseignement supérieur, santé, fraude sociale, sport, jeux, hackers, presse, permis de conduire, etc.).
Qu’il s’agisse de la Cour de Justice de la République, des paradis fiscaux, des comités d’entreprise, des délits d’initiés, de l’ONU, des tribunaux de commerce, de l’UIMM, de certaines universités, des affaires en cours (Pétrole contre nourriture, Karachi, Sawari II, fondation Hamon, etc.), l’auteur examine, analyse et rend compte.
Contrepartie de ce triste tableau : le patient, courageux et difficile travail des juges, celui de Transparency international. Dommage, néanmoins, que celui d’ANTICOR ait été oublié, dans la mesure où l’association se consacre précisément à la lutte contre la corruption locale, régionale et nationale en France, alors que  Transparency international a surtout vocation internationale.
Certaines entrées font l’objet d’exposés précis ; d’autres sont moins détaillées, moins perspicaces, voire lacunaires. Certains personnages sont traités avec mansuétude ; d’autres ne figurent pas alors qu’ils l’eussent « mérité ».
Quoiqu’il en soit, ce dictionnaire constitue une contribution à la lutte pour l’intégrité et la sauvegarde de la République. 
– Fiche de lecture de Marie Coutelou, adhérente Anticor de La Rochelle
Sources from  Équipe ANTICOR

Monde : Textile, ces vêtements qui nous intoxiquent

31 Jan
Combien de molécules chimiques dans votre pull, pantalon ou tee-shirt ? Combien de substances interdites ou jugées dangereuses pour la santé ? Les 80 milliards de vêtements fabriqués dans le monde chaque année regorgent de produits chimiques. Pour les rendre si colorés, si brillants, si faciles à repasser et si bon marché : des perturbateurs endocriniens, métaux lourds ou nano-matériaux, qui empoisonnent travailleurs du textile et consommateurs, et se diffusent dans l’environnement. Enquête sur ces vêtements qui nous rendent malades. (…)

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Nolwenn Weiler (@Nolwenn Weiler sur Twitter)
Photo : © George Nikitin / Greenpeace et © Ivan Castaneira / Greenpeace
Notes d’Administrateur :
Si ça continue il va falloir changer de comportement pour assurer sa survie…

France : Castorama accusé à son tour de surveiller ses salariés

31 Jan
Selon la CFDT, qui a porté plainte, un enquêteur privé se serait infiltré dans un magasin girondin, poussant parfois les salariés à fauter.
Le secteur de l’aménagement de la maison à nouveau confronté à un scandale d’espionnage? Après Ikea, c’est au tour de Castorama d’être soupçonné de surveillance illégale de ses salariés, sur son site de Villenave d’Ornon, dans le département de la Gironde. La CFDT a annoncé vendredi dernier avoir déposé une plainte contre X auprès du tribunal de grande instance de Bordeaux, sur le fondement d’un rapport de surveillance dont elle a obtenu copie.
Emanant d’une société de sécurité privée, la SIPIC – pour société d’investigation et de protection industrielle et commerciale -, ce rapport constitue le journal de bord d’un enquêteur de cette société, qui s’est fait passer pour un salarié de Castorama du mois de décembre 2011 à la mi-mars 2012. «Ce qui nous a révolté, à la vue de ce rapport journalier, c’est que cet enquêteur va jusqu’à proposer aux gens de voler. Il les a même incité!», s’indigne Denis Lauxire, secrétaire général de la CFDT services de la Gironde.
«T’inquiète, y a pas de risque»
Dans son rapport d’activité, l’enquêteur affirme en effet «travailler» ses collègues du magasin pour obtenir des aveux. «J’essaie tant bien que mal de préparer le terrain, en lui parlant de mon nouvel appartement et du fait que j’ai besoin de matériel mais que je n’ai pas le budget. Tout ceci semble lui passer au-dessus. Au vu de ses réactions il va m’être difficile de le faire parler mais je vais continuer à le travailler», écrit par exemple l’agent dans ce rapport.
Un peu plus loin, il pousse carrément l’un de ses collègues à la faute: «“Tout ce qui est petit, je me débrouille, mais là il faut qu’on fasse un coup tous les deux”. Il me coupe brutalement et me dit: “Je marche pas dans tes embrouilles, laisse tomber”. J’insiste encore: “Allez, t’inquiète, y a pas de risque…”», retranscrit encore le rapport d’activité. «Heureusement, (…)

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Notes d’Administrateur :
Castorama est beaucoup trop attiré par les sirènes du profit que par le souci du bien être de ses employés, ce qui finira par lui porter un préjudice fatal si les responsables ne redressent pas la barre.

France : Scandale, ArcelorMittal engrange des millions d’euros de profits grâce à la fermeture de Florange

31 Jan
Pendant que les métallos de Florange se démènent pour sauver leur emploi et que l’Etat indemnise leurs périodes de chômage partiel, ArcelorMittal engrange des profits grâce à l’arrêt de ses hauts-fourneaux lorrains. Leur fermeture définitive pourrait rapporter 19 millions d’euros en 2013. Tel est le miracle permis par le « capitalisme vert » et la vente de droits à polluer sur les marchés carbone. Explications.

Ils se sont enchaînés aux grilles d’une fenêtre de Matignon le 24 janvier aux aurores. Avant d’être délogés manu militari. Les salariés d’Arcelor Mittal du site de Florange en Lorraine refusent de tirer leur révérence. Ils ont remis aux conseillers de François Hollande une pétition de 31 000 signatures pour la nationalisation du site industriel mosellan. Ils ne croient pas au projet d’accord [1] signé le 30 novembre entre l’État français et ArcelorMittal, dans lequel le géant mondial de l’acier s’engage à réaliser un montant minimum d’investissements de 180 millions d’euros d’ici fin 2017. L’arrêt définitif des hauts-fourneaux est toujours prévu en mars 2013. Il entraînera la suppression de 1 500 emplois, sous-traitants compris. Mais rapportera des millions d’euros à ArcelorMittal grâce aux miracles du « capitalisme vert ».

Des droits à polluer très rentables pour ArcelorMittal

Car Florange fait partie des quelques 10 000 sites industriels européens qui ont été intégrés au système d’échange de quotas d’émissions de CO2 mis en place en 2005. Comment cela fonctionne-t-il ? Les gouvernements allouent à chacun de ces sites un quota d’émissions de CO2. Pour le site de Florange, il est de 4 millions de tonnes de CO2 par an. En fin d’année, si le site industriel le dépasse, il doit acheter des « droits à polluer » sur le marché carbone pour compenser ses émissions. S’il n’utilise pas tout son quota, il peut engranger et accumuler ses permis d’émissions pour ensuite les revendre à des entreprises qui ont dépassé leurs propres quotas (lire également : les marchés carbone, ou comment gagner des millions grâce à la pollution).

D’après un document que s’est procuré le magazine Terra Eco auprès du cabinet londonien Carbon Market Data, ArcelorMittal n’a pas dépassé son quota annuel en 2009, 2010 et 2011, économisant environ 4,7 millions de tonnes de CO2 [2]. Et ce, en partie grâce à la mise en sommeil de ses hauts-fourneaux de Florange. Même si le cours du CO2 s’est effondré sur les marchés, ce surplus de droits à polluer représente une belle aubaine. A environ 5 euros la tonne, ArcelorMittal pourrait empocher près de 24 millions d’euros s’il décidait de les vendre. Pendant ce temps, les salariés du site ont multiplié les périodes de chômage partiel, en partie indemnisées par l’État.

Au niveau mondial, ArcelorMittal est la compagnie qui a accumulé le plus grand excédent de quotas, selon l’ONG britannique Sandbag, avec près de 123,2 millions de tonnes. Alors que la multinationale de la sidérurgie est, par son activité, l’une des plus polluantes ! Chaque année, la multinationale valorise une part de ces surplus sur le marché du carbone et engrange des profits faciles : 140 millions en 2010 de dollars et 93 millions de dollars en 2011 [3].

Un cadeau de 19 millions d’euros en 2013

ArcelorMittal a prévu de fermer les hauts-fourneaux de Florange en mars 2013. Mais la multinationale devrait percevoir ses quotas comme si de rien n’était. « Lorsqu’une installation a cessé ses activités, l’État membre concerné ne lui délivre plus de quotas d’émission à compter de l’année suivant la cessation des activités », précise la réglementation européenne [4] Le nouveau plan d’allocation français sur la période 2013-2020 prévoit bien un quota gratuit de 3,8 millions de tonnes de CO2 de permis à polluer pour le site de Florange. Un cadeau de 19 millions d’euros au cours du marché carbone actuel.

Dès avril 2012, la CFDT interpellait les pouvoirs publics « pour qu’ils mettent un terme au « pillage » orchestré par Mittal. L’État français ne peut plus accepter de payer avec l’argent public le chômage partiel, ne pas broncher sur les quotas de CO2 non utilisés et vendus en bourse sans oublier les multiples exonérations d’impôts accordées à Mittal ». (…)

Sources from Sophie Chapelle

Photo Florange : CC Benjamin Géminel

Notes
[1] Document à télécharger ici.
[2] Les données de 2012 ne sont pas encore connues.
[3] Source pour 2010 et 2011.
[4] Source.

Suisse : Nestlé condamné pour avoir espionné les altermondialistes

31 Jan
Dix ans après les faits, la justice suisse a condamné le 25 janvier la multinationale Nestlé et la société de surveillance Securitas pour espionnage et infiltration du mouvement altermondialiste Attac. Les deux sociétés devront verser 3 000 francs suisses (2 400 euros) pour préjudice moral à chacun des plaignants, notamment les huit auteurs du livre Attac contre l’Empire Nestlé, publié en 2004. Le tribunal civil de Lausanne a ainsi reconnu l’infiltration dans le groupe des auteurs de deux employées de Securitas, sur mandat de Nestlé. Celles-ci ont assisté à des réunions, obtenu des informations confidentielles et des détails sur la vie privée des auteurs, et rédigé des rapports à l’attention de la multinationale.
Une procédure pénale avait été lancée par Attac en 2008, après la révélation de cette affaire par la Télévision suisse romande. Attac a dénoncé les « lacunes béantes » de ce procès, qui a abouti à un non-lieu en 2009. Un livre, Affaire classée. Attac, Securitas, Nestlé, d’Alec Feuz, a pointé les nombreuses zones d’ombre de ce verdict. Le juge d’instruction affirmant notamment l’impossibilité matérielle pour les agents de police judiciaire de procéder à une perquisition des locaux de Nestlé. Ce juge – devenu depuis chef de la police cantonale – avait par ailleurs estimé au début de l’instruction qu’il n’y avait « aucune raison de douter de la bonne foi de Nestlé et de Securitas ».
Attac Suisse s’est déclarée très satisfaite de cette condamnation au civil. Quant à la multinationale Nestlé, elle a rappelé que « l’incitation à l’infiltration est contraire aux principes de conduite des affaires du groupe ». Qui a pourtant été impliqué dans d’autres affaires d’espionnage de groupes militants, en Suisse. (…)
Sources from Agnès Rousseaux
Notes d’Administrateur :
Rien n’arrête l’irresponsable compétition internationale et les intérêts des pouvoirs politiques et financiers qui nous mettent en danger…

Bangladesh : Des marques françaises impliquées dans un nouveau drame

31 Jan
Sept ouvrières sont mortes dans un nouvel incendie d’une usine textile au Bangladesh, le 26 janvier. Deux des ouvrières décédées étaient âgées de 15 et 16 ans. Elles travaillaient pour l’usine textile Smart Fashion, située à Dhaka, qui emploie environ 700 personnes. Au moment de l’incendie, l’usine était en train de produire des vêtements pour les marques françaises Sol’s et Fox & Scott, toutes deux basées à Paris, ainsi que pour la marque espagnole Lefties, qui appartient au groupe Inditex, propriétaire de Zara. Des membres d’une organisation internationale de défense des travailleurs (Institute for Global Labour and Human Rights) ont pu pénétrer dans l’usine sinistrée et relever les étiquettes des vêtements en cours de confection.
Chacune des marques assure « respecter la liberté d’association et de négociation collective », ne pas recourir au travail forcé ni à des « horaires de travail excessifs ». L’entreprise Solo Invest, propriétaire de la marque Sol’s, est même adhérente de plusieurs chartes éthiques et codes de conduite. Les familles des ouvrières tuées seront probablement heureuses d’apprendre toute l’attention qui était portée à leurs conditions de travail…
Solo Invest a notamment conclu des partenariats avec l’ONG états-unienne Wrap (Worldwide responsible accredited production) et l’association de commerce équitable Max Havelaar, qui labellise l’une de ses collections « bi-ethic ». Contacté par Basta !, Max Havelaar France ne disposait pas encore de ces informations.
Fin novembre, 112 ouvrières avaient été tuées, brûlées vives dans un incendie d’une autre usine textile à Dakha. Le groupe Tuba, à qui appartenait l’usine, travaille notamment comme fournisseur pour les marques Auchan, C&A, Carrefour, Casino, Go Sport, Pimkie, Walmart. A qui le tour ? (…)
Sources from Ivan du Roy
Notes d’Administrateur :
Le modèle de développement qui nous est imposé, démontre chaque jour qu’il est en perdition.

Chine : 1000 chats sont sauvés de l’abattage par une chance inouïe

31 Jan
1000 chats sont sauvés de l'abattage par une chance inouïe
Un camion transportant plus de 1000 chats dans des cages a eu un accident, lundi 14 janvier, en Chine, à Changha. Un drame qui a permis de sauver nos bêtes à poil, destinées à faire le bonheur des restaurants
Alors que la Chine et le Vietnam continuent de faire de nos animaux à quatre pattes la viande principale de leurs plats, des associations s’indignent. Ce sont des conditions déplorables, des vies très courtes (la viande est plus tendre lorsqu’ils sont encore chatons ou chiots) et aucun encadrement sanitaire.
Selon ces pays, ces viandes sont bénéfiques pour la santé et résulteraient de traditions et de croyances pas franchement fondées. Quatre millions de chats sont mangés chaque année en Chine, selon China Dail.
Des chats affamés et déshydratés
Des félins entassés les uns sur les autres pour faire plaisir à l’appétit des Chinois, tel était le destin du chargement de ce camion. Une chance que ce dernier soit sorti de la route. Alors que son chauffeur est emmené à l’hôpital, la police n’a pas tardé à lancer un appel pour venir secourir les bêtes. Des dizaines d’habitants volontaires n’ont pas tardé à arriver sur les lieux.
Il a fallu les réhydrater, les nourrir et transporter la plupart d’entre eux à la protection des animaux. Les militants du droit des animaux en Chine ont encore du chemin à faire pour parvenir à sauver les meilleurs amis de l’homme. (…)
Sources from S. C., publié par mcetv.fr et relayé par SOS-planete

France : Procès de l’amiante, l’obstruction continue

31 Jan
Procès de l'amiante : l'obstruction continue
Les défenseurs des victimes dénoncent la suspension de l’instruction dans le dossier Ferodo-Valeo.
«Trop c’est trop !» L’Association nationale des victimes de l’amiante (Andeva) n’en peut plus de ce qu’elle qualifie d’«acharnement» de la part de la chambre de l’instruction à leur encontre.
Dernier épisode en date : le 16 janvier, Martine Bernard, la présidente de la chambre, a suspendu la procédure menée par la juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy dans le dossier de l’usine Ferodo-Valeo de Condé-sur-Noireau (Calvados).
Un dossier emblématique de la catastrophe de l’amiante en France : à Condé-sur-Noireau, plus de 1 200 personnes ont succombé en trente ans aux ravages de la fibre cancérigène. C’est aussi le dossier dans lequel la maire de Lille, Martine Aubry, a été mise en examen pour homicides et blessures involontaires, tout comme d’autres anciens hauts fonctionnaires du ministère du Travail.
«Démolition». Pour Jean-Paul Teissonnière, l’un des avocats des victimes de l’amiante, «c’est une entreprise de démolition» que mène la présidente de la chambre d’instruction. Il évoque «une accumulation de manifestations d’hostilité à l’égard des victimes».
Ainsi, en décembre 2011, c’est elle déjà qui avait annulé les mises en examen dans le dossier concernant la firme Eternit et «de manière parfaitement arbitraire déjà», estime l’Andeva, «avait dessaisi la juge d’instruction». Mais la Cour de cassation lui a donné tort en juin 2012 et la juge Bertella-Geffroy a pu continuer à travailler sur le dossier Eternit.
«Cette fois, la chambre de l’instruction récidive avec cette ordonnance de suspension, dénonce Me Teissonnière. Une mesure très rare et non susceptible de recours.» Martine Bernard fonde son ordonnance de suspension sur les recours en nullité déposés par les personnes mises en examen par la juge et qui doivent être examinés le 28 février.
Une décision qui semble dédouaner par avance les hauts fonctionnaires, mais aussi les industriels de l’amiante ou les lobbyistes qui ont défendu son usage durant des années. Vice-président de l’Andeva, Michel Parigot dénonce la «coalition d’intérêts» qui veut bloquer à tout prix «la mise en cause de décideurs et de responsables administratifs» dans les affaires de scandales sanitaires.
Les victimes de l’amiante voient dans ce «gel» de l’instruction une manifestation supplémentaire de l’obstruction du parquet depuis seize ans, de sa volonté d’entraver la tenue d’un procès pénal qui examinerait toutes les responsabilités dans ce drame, y compris celle de l’Etat.
«Personne ne veut du procès pénal de l’amiante, dénonce Michel Ledoux, un autre avocat de l’Andeva. On fait feu de tout bois pour retarder la clôture de tout dossier dans cette affaire. Celui de Condé-sur-Noireau était le plus avancé…»
Récusation. L’inquiétude de l’Andeva redouble car, en mars, Marie-Odile Bertella-Geffroy risque d’être mutée par le jeu de la loi qui fixe la durée des postes dans la magistrature. Ce volumineux et délicat dossier serait alors confié à d’autres magistrats, mais risquerait surtout d’être définitivement enterré. L’Andeva réclame non seulement le maintien de la juge, mais aussi le renforcement de ses moyens.
L’association a donc déposé une requête en récusation de Martine Bernard, faute d’impartialité. En espérant obtenir cette récusation avant le 28 février. Une fois de plus, l’Andeva rappelle que les premières plaintes des victimes de l’amiante en France datent de 1996 et que la fibre, interdite en 1997, continue à tuer plus de 3 000 personnes par an. (…)
Sources from ELIANE PATRIARCA, publié par liberation.fr et relayé par SOS-planete
Danactu-resistance vient de débuter un long cycle sur ce sujet, d’abord en chroniquant trois livres :
Eternit, la fibre tueuse, en octobre 2012
Amiante & Eternit, fortunes et forfaitures, de Maria Roselli, dimanche 03 février 2012
Ravages, un thriller récent d’Anne Rambach, courant février 2013
Lire aussi en date d’octobre 2012 :
100 000 morts en France, l’impunité de l’industrie de l’amiante
Notes d’Administration :
La tournure prise par l’affaire rend opaque la question de savoir  si l’on veut réellement connaître et identifier les responsables ? Cette justice sclérosée ne va pas dans le sens de la dignité humaine… Notre justice protégerait-elle les pouvoirs politiques et les intérêts financiers qui ont mis en danger toutes ces victimes… Il faut que justice soit faite sur les conséquences de leurs actes…  Car on ne joue pas impunément avec la sécurité des personnes… L’enjeu de ce procès n’est pas mince puisqu’il s’agit d’éviter les phénomènes d’oubli ou de démobilisation du type de ceux qui ont produit la période muette du dossier de l’amiante, que des milliers de personnes paient encore aujourd’hui de leur vie. Serait-on en droit de parler de manipulation ?

Paris 14ème : association Mom’Didot

31 Jan

Inauguration de l’association Mom’Didot :

Jeudi 31 janvier à 18H00

Au 4, square André Lichtenberger
(entrée par le 37, Bd Brune ou la rue des Mariniers)

Lire ici : inauguration momdidot

France : Aluminium, un poison dans notre maison

31 Jan
Aluminium : un poison dans notre maison
Considéré comme inoffensif, l’aluminium s’est imposé dans tous nos produits de consommation (aliments, médicaments, cosmétiques…).
Or, de plus en plus d’études démontrent qu’il serait responsable de cancers, de maladie d’Alzheimer, de Parkinson… Réponses avec le Dr Pierre Souvet, Président de l’Association santé environnement France.
Aluminium dans l’eau : une augmentation de cas d’Alzheimer
En 2000, l’étude PAQUID a montré que le risque de contracter la maladie d’Alzheimer est 1,99 fois plus élevé dans les régions où l’eau est riche en aluminium (plus de 0,1mg/litre). Or, en France, la norme est de 0,2mg/litre d’eau potable, soit le double !
D’où ça vient ? (…)
Pour lire la suite, dont Aluminium dans les médicaments, les vaccins, les cosmétiques etc., cliquer ICI
Sources from Florence Massin, publié par sante.planet.fr et relayé par SOS-planete